Ce travail est une étude comparative entre les personnages d'Ourida dans le Quai aux fleurs ne répond plus de l'écrivain algérien Malek Haddad et Hasna dans la Saison de la migration vers le Nord (Mawsim al-hijra ilâ al-chamâl) de l'écrivain soudanais Tayeb Salih. La vie de ces deux femmes commence pacifiquement, elles mènent une vie calme avec leurs familles. Pourtant la fin de leur vie est catastrophique. Ourida trahit son mari et sa patrie. Hasna se suicide et tue son deuxième mari Waad Rayyès .le décalage entre le début et la fin, de ces femmes, fait susciter notre curiosité envers la réalisation de cette étude. Notre objectif est de poser la question suivante " est-ce que ces deux personnages féminins sont des vrais coupables ou des victimes de leurs sociétés? ". Afin de réaliser cette étude, nous faisons appel à la méthode de l'analyse sémiotique d'un personnage de Philippe Hamon. Cette étude se conclut par des résultats. Nous ne pouvons pas classifiés définitivement ces femmes comme coupables ou victimes. Elles sont le produit de leurs sociétés. Elles subissent les conséquences d'une société colonisée tantôt par un vrai colonisateur étranger et tantôt par une mentalité traditionnelle. Le début merveilleux de la vie de ces femmes et la fin terribles de leurs vies soulèvent une polémique dans l'univers fictionnel du roman et le monde référentiel. Cela à son tour crée une interaction entre l'auteur, les personnages et le lecteur. Haddad et Salih invite un lecteur à participer au monde narratif et à faire une lecture écriture. Alors cette technique fait d'une œuvre littéraire une plateforme interactive regroupant un public de différentes races et de toutes appartenances.
This work is a comparative study between the characters of Ourida in le Quai aux fleurs ne répond plus of the Algerian writer Malek Haddad and Hasna in the Season of migration to the North (Mawsim al-hijra ilâ al-chamâl) of the Sudanese writer Tayeb Salih .The life of these two women begins peacefully, they lead a calm life with their families. Yet the end of their lives is catastrophic. Ourida betrays her husband and her homeland. Hasna commits suicide and kills her second husband Waad Rayyès. The gap between the beginning and the end, of these women, arouses our curiosity towards the realization of this study. Our objective is to ask the following question "are these two female characters real culprits or victims of their societies?" In order to carry out this study, we use the method of semiotic analysis of a character from Philippe Hamon. This study concludes with results. We cannot definitively classify these women as guilty or victims. They are the product of their societies. They suffer the consequences of a society colonized sometimes by a real foreign colonizer and sometimes by a traditional mentality. The marvelous beginning of the life of these women and the terrible end of their lives raise a controversy in the fictional universe of the novel and the referential world. This in turn creates an interaction between the author, the characters and the reader. Haddad and Salih invite a reader to participate in the narrative world and doing a kind of reading writing. So this technique makes a literary work an interactive platform bringing an audience of different races and all backgrounds.